La technique n’est pas nouvelle, dans les années 20 il y avait déjà plus de 300 000 dômes géodésiques sur la planète, certains faisant plus de 150m de diamètre. Mais à l’époque, ils servaient plutôt à abriter des structures publiques car même si leur construction était simplifiée, la fabrication des éléments constitutifs restait couteuse.
Les modèles d’aujourd’hui se sont perfectionnés, tant sur les revêtements translucides que sur la structure les soutenant, et ils sont beaucoup plus abordables parce qu’ils sont produits par des imprimantes 3D géantes et mobiles qui fabriquent les éléments surplace, la main d’œuvre nécessaire étant essentiellement robotisée. Un dôme de 100m de large peut être construit en moins de 8 jours et mis en service immédiatement.
Depuis le début du siècle et l’apparition de pandémies régulières, les dômes sont aussi désormais étanches et intègrent un système de filtration et de purification de l’air aux nouvelles normes ISO filtrant les nanoparticules et les virus à 99,9%. Les plus perfectionnés sont même capables de générer un microclimat selon vos envies.
Les particuliers ont de plus en plus recours à ce type de couverture pour recréer une atmosphère purifiée chez eux. Certaines sociétés proposent même un air garanti « préindustriel » et totalement dénué de pollution, d’autres vont jusqu’à reproduire le climat de n’importe quelle époque non-polluée.
Néanmoins, cette technique reste coûteuse et ne concerne qu’une population aisée capable de financer un tel système. Le gouvernement étudie en ce moment un barème de déductions fiscales semblable à celui mis en place dans les années 20/30 pour l’isolation et la modernisation des habitations afin de rendre accessible les dômes purificateurs à tous.
© 2020 Le Comptoir Prospectiviste/FuturHebdo